Antoine Compagnon, professeur titulaire de la Chaire de littérature au Collège de France, a évoqué à cette occasion la question de l’innovation en littérature : « Le nouveau, qui est cependant le périssable par essence, est pour nous une qualité si éminente que son absence nous corrompt toutes les autres et que sa présence les remplace », écrivait Paul Valéry. La vitesse du renouvellement des modes s’est encore accélérée. L’innovation est l’impératif de la révolution numérique. Y a-t-il des inventions en littérature ? Dans l’univers de l’obsolescence programmée, la littérature est-elle condamnée à devenir le repaire de la réaction ?
Les échanges étaient modérés par Eva Voldřichová-Beránková, professeure de littérature et vice-rectrice de l’Université Charles de Prague.
L’événement était organisé en partenariat avec le CEFRES et l’Université Charles.